En 2010, la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de L’Enfant du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) appelait la communauté mondiale à sauver 16 millions de vies d’ici 2015 et à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5 (réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle). Elle mettait l’accent sur le manque d’accès aux produits d’urgence et sur son impact sur la santé des femmes et des enfants du monde entier, à l’origine de la formation de la Commission des Nations Unies sur les produits d’urgence aux femmes et aux enfants (ci-après, « la Commission »). La Commission (qui appartient à l’initiative Every Woman, Every Child [EWEC]) a été constituée afin d’accroître l’accès des personnes les plus vulnérables au monde aux médicaments et aux fournitures médicales d’urgence.
Elle a identifié une liste prioritaire de 13 produits d’urgence oubliés dans le continuum de soins en santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile (SINMR) qui, sous réserve d’un accès renforcé et d’une utilisation adaptée, pourraient sauver la vie de plus de six millions[1] de femmes et d’enfants.
Bien que la création de la demande représente une faiblesse constante pour tous les produits,
l’I-Kit concerne les neuf produits prioritaires les plus propices aux activités de création de la demande : implants contraceptifs, pilules contraceptives d’urgence, préservatif féminin, misoprostol, sulfate de magnésium, chlorhexidine, SRO, zinc et amoxicilline. Il est possible que des ressources soient ajoutées à l’avenir pour les autres produits, en fonction des besoins des différents pays.